Tour du Mont-Blanc (TMB)

Période: du 1-17 septembre 2004

 

Début

Etapes: 1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12  13  14  15  16  17

Fin

 
 

 

Etape n°1: Les Houches - Chalets de l'Ares

Nous arrivons aux Houches via les rails après une correspondance à Saint Gervais. Il est 13 heures, David termine son déjeuner tandis que Dim dégaine déjà son appareil photo.

Vient ensuite l'heure du début de cette randonnée. Nous traversons l'Arve  pour gagner le centre ville des Houches. Peu après l'église, nous trouvons l'office du tourisme où nous remplissons nos gourdes, nous longeons la route jusqu'au pied du télésiège de Bellevue. Une cinquantaine de mètres au delà, le GR part sur la gauche, c'est le début de la montée pour le col de Voza. D'abord sur un large chemin qui traverse les habitations les plus basses, elle se poursuit ensuite sur une piste de ski avant de gagner un gîte. Nous reprenons la route pour traverser un agréable petit lotissement, puis arrivés au pied du télésiège de Maison Neuve, nous nous engageons à droite sur un chemin carrossable qui nous mène au Col de Voza après de rudes efforts.

C'est le carrefour de nombreuses remontées mécaniques mais aussi la station intermédiaire du tramway du Mont Blanc qui dépose de nombreux randonneurs à la journée. Après une courte pause, nous reprenons la route qui longe le tramway du Mont Blanc jusqu'à l'hôtel désaffecté "Altitude 2000". Nous prenons la direction des chalets de l'Are, le chemin est d'abord large puis laisse la place à un étroit sentier à flanc de montagne, que l'on préfère rencontrer un jour de beau temps.

Il est 17 heures quand nous franchissons la barrière des chalets de l'Are. Nous bivouacons une centaine de mètres plus loin à proximité de champs de myrtilles. Un troupeau d'une dizaine d'Hérens broute à proximité. Pour pouvoir planter la tente, nous couvrons les bouses avec de larges feuilles afin de ne pas tâcher la bâche. Autour d'un feu de camps, nous dégustons les airelles mi-cuites (une idée de Dim pour nous protéger de la leptospirose, délicieux !!!). Avant de nous réfugier dans nos duvets, nous pouvons admirer le coucher de soleil sur le glacier de Bionnasay . La nuit se déroule à merveilles.

 

       
 

Vue de la gare SNCF des Houches

 

Campement près des chalets de l'Are

 

Coucher de soleil sur le glacier de Bionnasay

 

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°2: Chalets de l'Ares - Chalets du Truc

Réveillés par les Hérens qui soufflaient à proximité de la tente, nous sortons précipitamment pour protéger la toile et assister à un combat de vaches. Après avoir tenté de faire sécher la tente, nous reprenons le chemin vers onze heures.

En quelques mètres, nous arrivons en haut de la descente qui va nous emmener à la passerelle enjambant le torrent Bionnassay. Peu avant la passerelle, les randonneurs dubitatifs s'ammoncellent et semblent reculer pour mieux sauter. Tout le monde souhaite immortaliser cette traversée. A vingt mètres sous nos pieds, gronde le torrent et c'est méticuleusement que nous préparons notre sac (bâtons pour qu'ils ne s'accrochent pas dans les filins du pont suspendu). Nous franchissons sans encombre le torrent et gagnons par quelques rapides lacets la combe des juments.

Là nous faisons une petite halte pour profiter de la magnifique vue sur le glacier du Bionassay. Après une montée modérée, la pente s'accentue et le paysage plus terne nous amène au col Tricot. Il est déjà treize heures et nous décidons d'apaiser nos estomacs avec quelques biscuits, ce col est vraiment trop fréquenté (randonneurs et moutons) pour que nous puissions y déjeuner en paix. La descente en lacets mais tout de même raide, s'effectue sous le soleil et nous mène finalement aux chalets de Miage où tous les touristes fortunés font étape.

Pour nous, ce sera saussisson-pâtes au bord du torrent Tavernier au pied de la montée vers les chalets du Truc. Le soleil brille, nous profitons de cette pause pour faire sécher nos affaires.

Le cadre est très agréable et c'est avec regret que nous le quittons pour commencer notre ascension. Après trois lacets, le chemin monte en ligne droite jusqu'à la lisière d'une forêt, après un petit raidillon, nous débouchons sur le plateau qui accueillent les chalets du truc. Il est 17 heures, nous buvons un coca au chalet au milieu des randonneurs qui vont y passer la nuit. En cuisine, le dîner se prépare déjà, cela nous rappelle à nos préoccupations de logement.

Nous repartons explorer le coin et finalement nous trouvons un endroit où planter notre tente près d'un petit point d'eau, endroit qui nous met hors de vue des chalets environnants. Nous allumons un feu de camp qui nous accompagnera jusqu'au coucher vers 22 heures alors que l'obscurité règne.

 

 

     
 

David sur la passerelle au dessus du Bionnassay

  David sur la passerelle au dessus du Bionnassay   Vue sur le glacier de Bionnasay depuis la combe des juments.  
       
  Aiguille de Bionnasay et glacier du Miage depuis le point d'eau a proximité des Chalet du Truc   Vue depuis le point d'eau a proximité des chalet du Truc   Vue à  proximité des chalet du Truc  
         
             
  Aiguille de Bionnasay et glacier du Miage depuis le point d'eau a proximité des Chalet du Truc       Feu de camp le soir près du point d'eau  

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°3: Chalets du Truc - Lacs Jovets

Pour cette troisième journée, nous quittons les Chalets du Truc avec pour objectif d'atteindre le site de camping aménagé à côté du torrent après le chalet du Nant borrant. Dimitri avait fréquenté ce site en 1992 et nous espérons qu'il est encore accessible au public.

Nous partons donc d'un bon pas et rapidement, nous nous engageons dans la forêt. La descente est facile et rapide mais la qualité du balisage laisse vraiment à désirer. La descente est particulièrement éprouvante pour Dimitri qui souffre atrocement des pieds ce qui nous retarde. Ce n'est que vers 11h30 que nous abordons le hameau de La Frasse. Nous profitons de l'abreuvoir  pour nous rafraîchir, puis nous décidons de gagner le centre ville des Contamines Montjoie afin de faire nos courses avant que les magasins ne ferment. Le huit à huit local nous accueille et nous permet de refaire le plein de provisions. En effet, nous ne sommes plus sûrs de pouvoir nous ravitailler avant Courmayeur !

Nous profitons aussi de l'offre importante en magasin de sport pour choisir une nouvelle paire de semelles pour les chaussures de Dimitri. Il doit se rabattre sur un modèle de base à 25 euros quand même. Cela se révèlera cependant un bon investissement.

Nous repartons donc en direction de Notre Dame de la Gorge afin d'y prendre notre déjeuner. Nous sommes déçus de ne jamais voir apparaître le parking au bord du torrent où nous devons déjeuner et il nous faut près d'une heure pour gagner Notre Dame de la Gorge et son aire de pique nique superbement aménagée. Là nous dégustons notre festin, que c'est bon de retrouver des produit frais. Nous nous remettons en route tardivement (vers 15 heures) et commençons cette ascension qui avait laissé tant de souvenirs à Dimitri, le chemin empierré est exactement comme il s'en souvenait. La pente très raide au début laisse peu à peu la place à un doux faux plat montant qui permet d'accélérer le pas. Nous gagnons rapidement le chalet du Nant borrant réputé pour ses fameux petits déjeuners, une nouvelle buvette s'est installée en face ; un peu kitch, elle propose une carte moins couleur locale. Le site de camping dont Dimitri se rappelait, se fait attendre, mais soudainement, juste avant d'entamer la longue ligne droite qui mène au refuge de la Balme, un petit chemin bifurque sur la gauche vers le site de camping et le torrent. Nous profitons des températures caniculaires pour faire tremper nos pieds dans l'eau du torrent. Il est 16 heures et il nous parait idiot de s'arrêter là, nous décidons donc de poursuivre notre route. En quittant le site de bivouac, nous traînons un peu en profitant des framboisiers qui s'offrent à nous.

Arrivés face à « la route » qui mène au refuge de La Balme, nous nous lançons un petit défit, atteindre le refuge en 30 minutes. Ce sera chose faite et à 17 heures nous sommes au pied du refuge. La zone de bivouac autorisé est toujours aussi moche que dans les souvenirs de Dimitri et nous décidons après avoir fait le plein d'eau potable de poursuivre vers le plan des dames ou les lacs Jovet. L'ascension est vraiment difficile et nous montons péniblement jusqu'au premier poteau électrique. Ca y est nous sommes hors de vue du refuge, nous pouvons bivouaquer en paix. Malgré tout Dimitri préfère poursuivre jusqu'au lac Jovet où une aire « officielle » de camping est mentionnée dans le topo guide. Le soleil se couche dans notre dos et malgré notre motivation nous ne parvenons pas à doubler la ligne d'ombre qui monte au même rythme que nous. Nous sommes vraiment exténués, chaque pas est une torture mais nous arrivons finalement au premier lac Jovet. Il est 19h00. Là nous cherchons la zone de camping mentionnée dans le topo guide, elle n'existe pas mais par contre il y a une magnifique borne avec l'inscription «  camping et bivouac interdits ». Super, non seulement nous sommes arrivés après le coucher de soleil, mais en plus il n'y a pas 4m² de plat et le bivouac est formellement interdit. Nous posons les sacs contre la borne et nous allons faire le tour du lac pour voir si notre impression de plat est vraie. Il n'en est rien, le sol n'est pas plus plat à l'autre bout du lac près de la cabane. Retour donc à notre borne « bivouac interdit », nous trouvons finalement un emplacement « potable » ; il est 19h50 nous montons la tente et nous nous hâtons de manger nos pâtes saucisson avant de nous coucher.

 

 

 

 

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Etape n°4: Lacs Jovets - Les Chapieux

Le réveil, le lendemain matin est tout de même matinal. La descente des lacs Jovet vers le GR est rapide, c'est à peine croyable qu'il nous a fallu une heure hier pour faire le même trajet. Lors de notre descente, nous pouvons apercevoir le trajet du GR et les paris sont ouverts quant à savoir si nous allons passer sur le névé avant l'ascension du col du Bonhomme. Il n'en est rien mais une chose est sûre : l'ascension après le névé est très raide. Et c'est avec plaisir que nous faisons une pose dans l'abri situé au col. Dans l'abri, les murs sont couverts des récits de randonneurs et nous profitons de la pause pour nous délecter de la lecture de ces petites tranches de vie.

Vers 11 heures, nous reprenons la route vers le col de la Croix du Bonhomme, le chemin sans grande difficulté physique (sauf au début) joue avec nos nerfs, à chaque détour nous sommes persuadés d'apercevoir le refuge de la Croix du Bonhomme mais il n'en est rien. La fin de la traversée se fait sur des roches humides qui lorsque l'enneigement est tardif, peuvent certainement poser un problème. C'est avec réconfort que nous atteignons le refuge de la Croix du Bonhomme, nous ne nous y arrêtons même pas et c'est une centaine de mètres plus loin que nous nous installons pour déjeuner. A l'abri des pierres organisées en cercle nous savourons notre pause.

Nous nous orientons ensuite vers les chalets de plan Varrao, la descente en cette période est sans difficulté ; on croise plusieurs fois des petits torrents qui ont taillé le schiste qui, humide et luisant, se révèle très glissant, heureusement il n'y a aucun à-pic à proximité. Lors de notre descente, nous croisons les mulets qui remontent au refuge. A mesure que nous descendons, le paysage ressemble de plus en plus à des alpages. Finalement nous atteignons les chalets de plan Varrao et nous poursuivons immédiatement vers les chalets de Raga que nous apercevons déjà. Comme souvent lorsque l'objectif est en vue, le pas est soutenu. Nous sommes rapidement aux chalets de Raga et quatre ou cinq lacets plus bas, nous sommes aux Chapieux.

Oublier toute idée de ravitaillement aux Chapieux, même si il y a deux « épiceries », leur approvisionnement est catastrophique, il faut aimer le fromage et ne pas être amateur de produit carné. Néanmoins c'est avec plaisir que nous profitons de l'aire de camping municipal gratuite et de ses équipements sanitaires (pas de douche).

 

         
  Pose devant l'abri au col du bonhomme       Petite hermine au camping des Chapieux  

 

 

 

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Etape n°5:  Les Chapieux - refuge Elisabetha Soldini


 Nous reprenons la route sans avoir pu nous ravitailler, mais ce n'est pas un problème car nous avions prévu presque deux fois trop de pâtes. Sur la route vers Ville des glaciers, nous nous demandons maintes fois pourquoi nous ne sommes pas passés pas la variante par le col des Fours. La réponse est simple, le parcours est plus dangereux, mais tellement plus courts et en plus il doit offrir un beau panorama sur l'aiguille des glaciers, nous regrettons notre choix. D'autant plus que cette année en plein mois de septembre, il n'y a pas un brin de neige. Mais c'est par la route que nous gagnons Ville des glaciers.

C'est un village sans grand intérêt et nous poursuivons jusqu'au chalet refuge des Mottets pour faire une courte pause. Puis c'est le départ pour l'ascension du col de Seigne. La première partie très raide laisse progressivement place à une longue traversée à flanc de montagne en pente douce. Cette portion est très exposée au vent et nous nous cachons dans un trou pour faire notre pause déjeuner. Peu après, nous atteignons le col ; ça y est, nous sommes en Italie.

Au sommet, le panneau indicateur est au sol, et il n'y a pas de marquage au sol pour indiquer quel chemin prendre. Mais l'orientation à vue fonctionne bien et nous entamons notre descente vers le refuge Elizabetha Soldini. Une heure plus tard, nous y sommes. Nous décidons de prendre une consommation avant de demander si il est possible de bivouaquer autour du refuge. Bien sûr, c'est possible car nous sommes au dessus de 1800m mais la seule place plane à proximité du refuge est la piste d'hélicoptère. Nous  nous orientons donc de l'autre côté du torrent au niveau de la pâture des vaches. A l'écart de l’enclos des vaches, nous trouvons de nombreux sites de bivouac avec vue sur le refuge et le glacier d'Estellette. Nous sommes rassurés l'endroit a déjà été utilisé, nous serons tranquilles.

La soirée s'écoule paisiblement et nous nous couchons calmement. Mais vers 2 heures du matin, la tente commence à bouger, David ouvre la porte arrière et il se trouve nez à nez avec les vaches qui goûteraient bien au délicieux parfum de notre double toit, il s'en suit trois heures d'horreur à sortir de la tente pour éloigner les vaches (une centaine), rentrer, prendre un chocolat chaud , leur crier dessus, ressortir. A 5 heures, les vaches s’éloignent et nous prions pour que le vacher respecte ses horaires de traite. Hier soir, il a fait sa traite à 18 heures, il devrait les appeler sous peu. Ce n'est que vers 6h10 que nous refermons l'oeil après avoir entendu le vacher rassembler les bêtes.



 

     

 

 
  Montée au col de seigne vue sur l'aiguille des glaciers   Au col de seigne vue vers l'Italie   Au pied du refuge Elisabetha soldini et du glacier????  
       
  Refuge Elisabetha soldini et glacier ????   Vue depuis le campement   Refuge Elisabetha soldini et glacier ????  
   
      Panorama depuis la tente! A gauche vallée vers le col de seigne a droite vallée vers Courmayeur      
           
      Coucher de soleil sur le mont blanc      

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°6 : Refuge Elisabetha soldini - refuge de Maisons veille (col Chérouit)


Le lendemain matin, nous quittons tardivement mais avec plaisir ce bivouac. Nous atteignons rapidement le pied de la retenue du lac Combal et alors que Dimitri est parti satisfaire un besoin naturel, nous sommes rattrapés par la civilisation, des cars entiers d'étrangers viennent profiter du panorama et n'ont qu'un mot a dire « hum hum it smell's here » oops sorry guys.

Malgré cette mésaventure, nous ne résistons pas au plaisir de nous mêler à la foule et d'aller déjeuner au lac de Miage. Dimitri pousse l'exploration un peu plus loin sur la moraine du glacier de Miage mais le chemin est vraiment étroit. Apres avoir profité du soleil, du spectacle des blocs de glace qui tombent dans le lac, nous repartons en direction de notre bivouac au col Chécrouit. La montée vers l'Alpe inférieure de l'Arp vieille puis l'Alpe supérieure de l'Arp vieille se fait sans difficulté. Là, nous faisons une pause ressoursante et laissons passer un groupe d'étudiants américains.

Le reste de l'itinéraire est plus flou et le chemin par lequel nous devons franchir l'arrête nord du mont Favre, n’est pas clair. Nous sommes vraiment heureux qu'il n'y est pas de neige qui puisse fausser notre jugement du chemin à suivre. Au franchissement de l'arête, notre GPS ne nous donne pas du tout l'altitude de 2430m indiquée dans le topo guide. Prudence donc en cas de neige, ne vous fiez pas uniquement à l'altitude. Une fois l'arête passée, le chemin reste aérien pendant une centaine de mètres, puis il navigue à flanc de montagne sur un itinéraire parfaitement rassurant. Nous atteignons rapidement  le lac Chérouit (sans aucun intérêt), et traversons un petite forêt avant de gagner les pistes de ski et d'arriver à Col Chérouit et au refuge de Maisons veille

 Là encore, la peur maladive de Dimitri de faire du bivouac interdit et de se faire déloger, le pousse à prendre un consommation au refuge et à demander si il est possible de bivouaquer. C’est possible derrière le refuge en ayant accès aux sanitaires pour 4 € par personne. L'offre nous semble intéressante et nous y souscrivons. En fait le terrain derrière le refuge n'est guère accueillant (sol très dur ) et les sanitaires ne sont pas équipés d'eau chaude. Ce sera donc douche froide, mais dieu que c'est bon quand même de prendre une douche après six jours et six nuits en montagne.



 

       
  Retenue d'eau du lac Combal   Retenue du lac Combal   Lac de Miage  
       
  Chemin sur le glacier de Miage   Glacier du Miage   Devant la langue du glacier de Miage  
           
      David et Dimitri au niveau de l'Arp vieille      

Panaorama au niveau de l'Arp vieille

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n° 7 : refuge de Maisons veille - le pré (refuge Giorgio Bertone)


Ce matin, le temps est extrêmement brumeux et il est impossible d'y voir à plus de 50 mètres. Apres un petit déjeuner rapide, nous rassemblons nos affaires et profitons encore de notre accès aux sanitaires du refuge. Nous voilà repartis dans la descente vers Courmayeur. La descente s'effectue sur un sentier tracé dans les pistes recouvertes d'herbe jusqu'à plan Chérouit. Ensuite, nous empruntons le chemin pierreux tracé au bulldozer, chemin qui est armé de canons à neige tous les 50 mètres, permet de ramener les skieurs à Courmayeur l’hiver. Vous l'aurez compris la descente est sans grand intérêt et c'est avec soulagement (surtout pour les genoux de Dimitri) que nous atteignons Dolonne. Quinze minutes plus tard nous sommes dans Courmayeur. Notre mission pour les 2h30 à venir, est de faire les courses au tarif le plus avantageux ! Evitez à tout prix la rue piétonne où les boutiques sont hors de prix, nous y avons acheté quatre saucissons pour 35 € !! Pour trouvez une petite supérette, il faut beaucoup de patience … ou suivre le petit plan suivant !!!


Indication : vous arrivez de Dolonne dans le centre de Courmayeur, il y a une route qui monte en « S » vers l'espace piéton et la police. Ne la prenez pas, allez à droite vers une station essence, un peu plus loin (200 mètres) sur votre gauche, vous verrez une charcuterie - fromagerie, juste après il y a un parking et au fond … une boutique si si si je vous jure, une boutique dont toutes les vitres sont blanches, c'est là le super marché (200m2 environ), incroyable mais vrai ; derrière cette devanture peu informative se cache le seul super marché abordable de Courmayeur.


Apres nos péripéties, il nous faut retrouver le cours du GR. Pour cela, nous nous dirigeons à vue vers Villair avec nos sacs à dos et nos courses dans des sacs plastiques que nous portons à bout de bras. Une fois sortis des habitations, nous ne tardons pas à faire une pause déjeuner et nous nous installons au niveau du pont qui franchit le torrent descendant du val sapin. L'endroit n'est pas très agréable mais il est ensoleillé ce qui permet de faire sécher le double toit qui a souffert, chargé de la rosée du matin. Dimitri parvient même à faire sécher ses caleçons et ses chaussettes sur la rambarde, David est moins tenté car le vent qui souffle lui laisse présager le pire quand au devenir des affaires de Dimitri. Après cette pause ressoursante (fruits frais) nous reprenons la direction du refuge Giorgio Bertone. L'ascension est vraiment rude, et le soleil tape très fort mais calmement nous parvenons au refuge de Giorgio Bertone. Là, nous errons un peu pour trouver une source d'eau, la gardienne du refuge qui nous observe du coin de l'oeil se tourne vers nous et nous propose d'utiliser les sanitaires de son refuge pour faire le plein d'eau. Sympa ! Nous repartons pour trouver notre bivouac, nous avions vu sur internet une photo d'une tente surplombant le refuge. Quelques centaines de mètres plus loin, juste après la table d'orientation, nous trouvons notre bonheur, certes nous sommes à moins de 10 mètres du gr et le terrain est un peu en pente mais nous y sommes et que c'est bon de se poser. Nos aventures courmayeuriennes nous ont vraiment fatigués. Nous profitons du coucher de soleil et installons la tente.



 

  Coucher de soleil depuis le refuge du Prés       Vue de notre tente au refuge du Prés  

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n° 8 :  refuge Giorgio bertone - refuge Eléna


Nous nous levons de bon matin car nous ne voulons pas être dérangés par les commentaires des premiers randonneurs qui apercevraient notre tente. Aussi, nous sommes fin prêts à partir alors qu'un couple de randonneurs arrive à notre niveau.

Nous nous lançons dans une course contre ce couple et notre jeune âge fait la différence, nous sommes les premiers en haut du plateau qui mène à la Testa Bernada. Le temps gris offre une mauvaise visibilité et nous ne pouvons pas profiter de la vue sur les grandes Jorasses. Alors, nous nous contentons de passer rapidement entre les gouilles (petits lacs) avant d'aborder la montée vers la Testa Bernarda.

C'est une montée facile, un peu vertigineuse et nous nous réjouissons que les précipices soient masqués par les nuages. Peu avant notre arrivée au sommet, nous passons au dessus des nuages qui eux descendent rapidement vers la vallée. La vue est vraiment magnifique et nous en profitons pour faire une pause.

Quand le couple du matin nous rejoint, nous décidons de repartir vers le Col Sapin. Il est visible depuis la Testa Bernada et nous nous engageons sur la raide descente qui y mène. Bien que sans grand risque, le chemin n'est pas des plus faciles dans ce sens et nous sommes contents d'avoir nos bâtons pour nous freiner dans cette abrupte descente. Nous arrivons bien vite au col et prenons quasi immédiatement la direction de l'Alpe de Sécheron.

En route, nous nous arrêtons près du torrent Armina et nous pouvons enfin admirer les grandes Jorasses. Nous  reprenons notre route et nous atteignons sans mal le Pas entre deux sauts. Cela devait être notre étape de la journée, mais il n'est que 13 heures et nous nous imaginons mal traîner ici le reste de l'après-midi. Aussi, nous nous installons pour déjeuner avec la ferme intention de repartir.

Vers 14 heures, nous quittons le Pas entre deux saut pour rejoindre Alpe supérieur de Malatra. La descente est agréable et nous progressons rapidement ; après avoir passer l'Alpe de Malatra, nous gagnons le refuge Walter Bonatti. Cependant comme nous progressons rapidement, nous décidons d'aller vers le refuge Elena suivant « l'itinéraire en balcon » décrit sur le topo guide.

Nous obliquons donc sur la droite pour rejoindre un charmant chemin à flanc de montagne. Celui-ci ne propose pas le moindre point de bivouac et nous sommes forcés de prolonger jusqu'aux maisons au dessus de Arnuva (2003m). En route, nous nous imaginons camper au niveau de Arnuva dans le lit du torrent. Mais arrivés à ces maisons, nous sommes moins optimistes. Le site dans la vallée présente des campings privés, le bivouac sauvage est donc probablement interdit. Pour ce qui est de l'itinéraire qui mène au refuge Elena sans descendre dans la vallée , il est indiqué comme étant « alpinistico » et nécessitant des cordes !!! En fait le problème de cette itinéraire est le passage du Val de Belle Combe et de son torrent. Nous décidons donc de gagner la vallée avec l'espoir incertain d'y trouver un terrain de bivouac.

C'est l'échec, tout est « proprieta privata » c'est mort ! Nous voilà donc en route pour tenter de bivouaquer à proximité du refuge Elena. Là, deux options s'offrent à nous, un petit chemin sur la droite ou la route (plus rapide) sur la gauche. Nous ne nous faisons pas prier pour prendre l'itinéraire le plus facile et le plus rapide ; ce sera donc la route. Le soleil se couche déjà, la journée a été longue et le jambes se font lourdes. A y repenser cette ascension au refuge Elena nous fait penser à notre ascension aux lacs Jovet. Nous arrivons assez vite cependant, l'ascension a été moins dure et moins longue que celle des lacs Jovet. Un duo de français bivouaque sur le sol rocailleux et dur derrière le refuge ; ils ont demandés au refuge, il n'y a pas de problème. Nous nous dispensons donc de demander. Fatigués, nous installons rapidement la tente et nous ne tardons pas à nous coucher.

 

Montée a la testa bernada

Montée a la testa bernada Montée a la testa bernarda

A la testa bernada vue vers les Grandes Jorasse

A la testa bernada vue vers les Grandes Jorasse Pres du torrent Armina, vues sur les grandes jorasses
Marque italienne du TMB Vue sur le glacier de Pré de Bar depuis la route qui monte au refuge Elena Vue sur le glacier de Pré de Bar depuis la route qui monte au refuge Elena
Vue sur le glacier de Pré de Bar depuis le refuge Elena Vue sur le glacier de Pré de Bar depuis le refuge Elena
   
      Panorama depuis la Testa Bernada      
   
      Panorama depuis la Testa Bernada      

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n° 9: du refuge Elena - Les ars dessous

 

Le lendemain matin, notre réveil tardif fait sourire tout un groupe accompagné d’un guide. De notre point de vue, ce sont leur quatuor d'ânes qui portent toutes leurs affaires qui nous font rire. Non seulement ils dorment en refuge mais en plus, leurs affaires de nuit et de journée sont portées par des ânes, à quand le tour du Mont Blanc motorisé. Malgré notre lenteur au réveil, nous effectuons la plus grande partie de l'ascension du Grand Col Ferret à l'ombre et au frais. Pour la première fois, c'est David qui souffre plus que Dimitri. La dernière ligne droite nous expose au vent qui règne au niveau du col et nous ne nous y arrêtons pas de peur de prendre froid. Nous nous reposons quelques centaines de mètres plus bas, au soleil dans un herbe tout juste sèche. Lorsque le troupeau de moutons vient nous déloger, nous repartons en direction de la Peula.


La descente est sans intérêt et nous marchons d'un bon pas, aussi nous arrivons à la Peula vers midi. Cela devait être notre aire de bivouac pour la nuit, l'avance prise hier se répercute sur notre journée. Cela tombe bien car il est impossible de bivouaquer à la Peula, ce qui n'a rien d'étonnant quand on sait que le refuge-gîte- fromagerie offre la possibilite de payer pour dormir dans la paille. Nous poursuivons notre route car dette halte est bien trop touristique pour nous, mais nous somme a l'affût du premier coin pour manger car le ventre de David nous rappelle à l'ordre, il est temps de faire un pause et de manger. Pourtant le chemin carrossable sur lequel nous sommes engagés ne nous en offre pas la moindre possibilité ; aussi nous poursuivons notre route jusqu'au franchissement du torrent peu avant  les ars dessous. Là, il y a un grand parking et le lit du fleuve peut vous acceuillir pour un pic nique. Nous nous installons donc les pieds dans l'eau pour manger. Nous regardons autour de nous et il est marqué que le feu est interdit de 7h à 22H00 et le camping interdit. Après nous être renseigné auprès du garde champêtre (4x4 rouge officiel), ce dernier nous autorise à camper quand même. Nous profitions donc de cet après midi entre le parking, les toilettes publiques sauvages et le torrent. Autant dire que la beauté du lieu est gâchée par les envies pressantes des randonneurs qui se soulagent avant de remonter dans leur voiture.


Nous repérons discrètement un coin de bivouac plat avant, puis nous nous installons dans les sous bois pour faire un feu et manger notre repas du soir. Il fait vraiment nuit lorsque nous décidons d'éteindre le feu et de nous rendre sur le lieu de bivouac. Nous avons bien du mal à canaliser notre peur du loup et nous montons la tente dans le noir en vitesse. La nuit fut mouvementée pour David car des voitures n'arrêtent pas de circuler sur le parking et elles font jouer leurs phares comme lors des rendez-vous échangistes du bois de vincennes. Malgré tout, nous passons une nuit sans encombre.


 

Vue en arrière sur l'Italie depuis le col grand ferret. (au fond a droite le col de seigne) Vue en arrière sur le col grand ferret depuis la Suisse

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n° 10 : Les ars dessous - Bovine la giète


Nous nous réveillons le matin de bonne heure de manière à prendre le bus du matin à Ferret. Après une petite marche, nous y sommes, et nous prenons notre petit déjeuner en attendant le bus. Nous avions décidé de by passer le trajet de Ferret à Champex, car bien que magnifique il était trop urbanisé à notre goût. Nous prenons donc le bus (bonne chance pour trouver des renseignements sur internet...mais chercher donc ici: http://mct.sbb.ch/en/index.htm ou faite une recherche pour le "swiss travel system ou pour les "postal bus" ) et après un arrêt à Orsière, où nous effectuons les courses en quatrième vitesse entre deux bus, nous reprenons le bus pour Champex. Nous ne savons pas bien quel arrêt choisir. Il faut descendre au dernier arrêt (au niveau du télésiège) et non au niveau de la poste sauf si vous avez encore des courses à faire.


Nous voilà face à un autre choix d'itinéraire, prendre par la fenêtre d'Arpette en dormant au début de la montée ce soir ou faire le détour par Bovine. C'est cette dernière option, plus sûre (en théorie) que nous choisissons. Après quelques errements, nous retrouvons le GR au milieu du hameau de Champex d'en haut. Ces sont vraiment des chalets de toute beauté qui nous entourent au niveau de Champex d'en haut et d'en bas et avant de quitter la Poya, le dernier hameau, nous nous arrêtons au bord du torrent pour manger et admirer les vache Herens.

Le chemin s'engage alors en sous bois (que de champignons !) avant de rejoindre une route forestière. Au dessus de la route, nous croisons un chevreuil, puis la route se fait chemin et nous arrivons au torrent sous la bâtisse de « la jure ». Nous franchissons les quatre torrents marqués sur la carte (le premier est à sec). Puis nous entamons la montée vers Bovine. Le chemin qui était déjà de plus en plus accidenté depuis la fin de la route forestière (grande marche), est encore plus raide et accidenté ; cependant il n'est jamais dangereux et l'on est toujours séparé du vide par un arbre ou un bloc de pierre.

Nous progressons rapidement en altitude et lorsque nous sortons de la forêt, nous apercevons le chemin en balcon qui nous mènera au refuge de Tour. Nous choisissons la trace la plus haute de manière à être sûrs de ne plus rien avoir à monter par la suite. Lorsque nous changeons de versant, nous pouvons alors apercevoir les fermes de Bovine et profiter de la vue sur Martigny. Nous passons les fermes où une buvette est organisée et nous décidons de chercher un lieu de bivouac. Après le passage du collet portalo, le GR descend rapidement sur le chalet de Giète.

L'endroit nous semble idéal pour un bivouac au milieu de Bovine, à proximité de la bergerie/chalet de Giète, la clairière est grande et il y a de multiple sites de camp. Nous explorons les alentours, la bergerie est vide et personne ne semble être dans le chalet. Nous installons notre bivouac, faisons sécher le double toit et préparons du bois pour le feu. Nous voilà rapidement en train de dîner au bord du feu, l'atmosphère est chaleureuse et nous resterions bien dehors jusqu'à pas d'heure comme au chalet de Truc mais la fatigue est là et nous regagnons la tente.

David est déjà plonger dans son sommeil quand Dimitri lui assène deux coups de coude secs dans les côtes, pas besoin de se parler, David entend très bien les hurlements qui ont réveillés Dimitri. Cela a commencé par un hurlement à la limite du rugissement puis un bruit de course à pied, sourd sur le sol. Soudain nous entendons une bête se faire tuer et ce sont d'autres hurlements qui les accompagnent, les bruits se font plus forts, plus près, nous entendons le sol léger de tourbe résonner sous la course de ces bêtes dehors. Puis les bruits s'arrêtent pendant 20 minutes, nous essayons de nous rassurer et de calmer la crise de tremblements de David et la tétanie de Dimitri qui ne lâche pas son couteau. Tout au plus, échangeons nous cinq phrases « tu veux sortir voir ? », « non », « et toi ? »,  « non », « chut » ,« quoi » ,« c'est quoi ? », aucun de nous ne veux répondre à cette interrogation, nous pensons tout les deux à des loups mais personne ne veut prononcer ce mot. Quand les premiers bruits ont commencés, il était 23H30, le jour se lève à 7h00, la nuit va être longue. Elle le fut car toutes les heures , pendant 6H les bruits revenaient, tantôt des hurlements, tantôt des bruits de respiration tout proches, à 40cm du double toit, tantôt aussi le bruit sourd du galop sur la tourbe. Nous les entendons se déplacer depuis le haut de la vallée, descendre et passer à côté de la bergerie et de la tente puis ils disparaissent vers la vallée dans la forêt. La nuit est interminable, vers 5 heures, les bruits disparaissent pour de bon et ce n'est que quand le jour se lève que nous nous assoupissons à nouveau jusqu'à 9H30. Quelle nuit d'horreur !! Une recherche post TMB sur internet nous confirmera la presence de nombreux loup dans la vallée de Bovine... charmant...


 

         
  Glacier du Dolent vue depuis Ferret     Maisons en face de l'arret de bus a Ferret    
         
  David dans les torrents apres la Jure     Campement pres de la Giète    

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°11 : Bovine la giète - Peuty


Le matin, nous ravivons le feu, cherchons des traces de pas autour de la tente et plions nos affaires sans demander notre reste. Nous reprenons notre route en direction du col de la Forclaz. Le chemin est agréable et bordé de framboises ce qui retarde quelque peu notre progression. Malgré tout, nous arrivons vers 12 heures au col de la Forclaz. Il y a un camping, une boutique de souvenir qui vend des glaces et quelques aliments et des toilettes publiques.

Nous en profitons pour faire le plein d'eau et nous reprenons notre route vers le glacier du Trient, nous espérions camper au niveau de chalet du glacier, au pied du glacier. Avant d'entreprendre notre périple, nous nous orientons vers le village de Trient où nous cherchons désespérément un supermarché, il n'y a que des épiceries mal approvisionnées, fermées le midi, et qui pratiquent des prix hallucinants. Nous gagnons donc la sortie du village de Trient, celui-ci se poursuit par le village de Peuty. Cette route le long des maisons, est vraiment longue ! Le soleil tape très fort, s'en est trop. Nous nous arrêtons pour déjeuner à l'ombre d'une grande bâtisse.

Au bout du village de Peuty, il y a un gîte en libre service où le propriétaire passe récolter la pension (17Frs suisse/personne/nuit), c'est trop cher pour nous. Nous poursuivons encore 50 mètres et voilà une aire de camping, pas très romantique : sanitaires, préau a barbecue, vue sur les maisons et bruit de la route mais l'herbe y est épaisse et les banc en bois sont agréables. Cela sera parfait, ça nous convient. Ici, au moins il n'y aura pas de loups. L'après midi est consacrée au bronzage et nous attendons 17 heures pour monter la tente. Nous nous installons rapidement car un couple de français junky, et un couple d'anglaises viennent d'arriver et deviner … il se mettent juste à côté de nous. Il nous faut préserver notre espace. Le camping est normalement payant (4Frs suisse/nuit/personne) mais personne ne passe. Nous sombrons rapidement dans un délicieux sommeil, rassurés par les bruits de la vie humaine qui nous entoure. C'est sûr, ici on ne sera pas dérangés par les loups.


 

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°12 Peuty - Peuty (excursion au glacier de trient)

 

Aujourd'hui, c'est farniente, pause, décontraction. Nous avons prévu de faire une petite excursion à la fenêtre d'Arpette, un simple aller-retour.

Nous reprenons nos lourds sac pour cette étape et nous nous engageons sur le chemin... du col de balme, trois quart d'heure après nous en avons la certitude, nous nous sommes bien plantés de chemin ! Retour sur nos pas et traversée sauvage à travers champ nous permettent de regagner la route pour le glacier du Trient. Nous accédons rapidement aux chalets du glacier (prise du bisse) qui ce situent 300m après la fin de la route. Là, nous nous offrons une boisson, et demandons la permission de laisser un sac pour la journée.

Nous y voilà, nous repartons avec un seul sac bien allégé. L'ascension est agréable et ne présente pas de difficultés majeures, certains passages sont aériens mais ils sont courts (<5m) et équipés de chaînes. Nous arrivons pour la pause de midi au niveau des chalets de Vésevey, nous sommes dans le timing pour être à la fenêtre à 14h30 ce qui nous laissera 2h30 pour redescendre à la prise du bise  et récupérer nos sacs. Cependant, le temps change rapidement et un vent frais accompagné de nuages bas nous fait regagner la raison : la fenêtre d'arpette, ce ne sera pas pour cet après midi.

Déçus de ne pas montés à la fenêtre, mais soulagés de souffler un peu, nous redescendons rapidement à la buvette. David négocie deux énormes pains pour quelques francs suisses et nous reprenons la route en direction de Peuty. Nous profitons d'avoir du temps, pour dévorer les framboises sur le bord de la route. Finalement, nous parvenons en fin d'après midi à Peuty. Nous nous réinstallons au même endroit pour passer une deuxième nuit au calme.


 

       
  Glacier du Trient   Marque suisse du TMB   Glacier du Trient depuis les chalets de Vésevey  
         
  David et Dimitri devant le glacier du Trient depuis les chalets de Vésevey    Glacier du Trient   Glacier du Trient  
           
      Glacier du Trient depuis la buvette du chalet des glacier      

 

 

 

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Fin

 

Etape n°13 Peuty - Col de posettes.


Le temps a bien changé depuis hier: il fait froid et un épais manteau nuageux nous cache le soleil. Nous reprenons la route du col de Balme que nous connaissons dans sa première partie pour l'avoir emprunter par erreur la veille. Notre progression est rapide et nous doublons dans la forêt un premier couple.

Le chemin sans grand intérêt, le temps gris et frais ne nous donnent qu'une envie : arriver au plus vite ! A la sortie de la forêt, le vent est plus violent et il se mêle à la pluie, c'est l'heure d'enfiler nos ponchos. C'est bien des conditions de marche détestables que nous rencontrons. Avant d'avoir atteint les herbagères, nous avons doublé deux autres groupes. Le vent redouble de violence entre les herbagères et le col de Balme. De plus, le brouillard est maintenant de la partie, la visibilité est vraiment limitée (de l'ordre de 50 mètres).

Ce sont d'abord les odeurs de la cuisine qui trahissent notre arrivée au refuge, celui-ci apparaît tout d'un coup à 25 mètres devant nous. C'est une aubaine, nous sommes montés à un train d'enfer et un petit peu de chaleur ne nous fera pas de mal. La gardienne nous accueille sèchement, elle nous ordonne de laisser nos sacs dehors sous la pluie, merci ! Nous nous déchaussons avant d'entrer dans la salle, voilà qui nous vaudra de remonter dans son estime lorsqu'elle enguirlandera les groupes que nous avons doublés et qui arrivent quelques minutes plus tard sans retirer leurs chaussures. Nous nous offrons un chocolat chaud, mais nous ne parvenons pas vraiment à nous réchauffer, et la faim nous tiraille. Il faut que l'on s'installe dehors pour faire la popotte.

Nous repartons donc dans le brouillard, sans certitude quand au chemin que nous suivons. Finalement, nous sommes au col des Posettes en une quinzaine de minutes, le brouillard se lève le temps de voir passer quelques VTT et de choisir notre lieu de bivouac.

Oui ! Il est 13h30 et nous installons la tente. Peu après, nous dégustons de délicieuses pâtes au saucisson. La journée passe vite entre siestes et pauses gâteaux. Nous ne nous privons pas car demain nous ferrons le plein à Vallorcine. Lorsque le brouillard se lève, nous sortons un peu pour voir les alentours, la vue doit vraiment être magnifique par beau temps. Voilà, nous passons la fin de soirée à espérer que le temps soit meilleur demain et nous sombrons assez tôt dans un doux sommeil à peine perturbé pas le bruit du vent qui souffle assez fort.

 

 

 

Début

 

 

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Fin

 

 

Etapes n°14 Col des Posettes - Camping des Frasserands


Nous avions décidés de passer par Vallorcine pour faire les courses donc nous nous levons de bonne heure. Le brouillard s'est levé et c'est avec regret que nous ne prenons pas la direction de la tête de Chevanier, nous allons plonger dans la vallée de Valorcine et perdre la vue sur le massif du Mont Blanc. Juste avant de partir, nous observons un groupe de chamois entre le col des Posettes et les chalets de balme.

Nous passons sur le versant qui donne sur Valorcine alors que la descente s'amorce. Nous laissons sur notre droite l'arrivée d'une remontée mécanique en construction, puis nous descendons entre les piste sur la route qui permet d'apporter le matériel au chantier. Nous croisons les équipes qui montent en 4X4 et après quelques errements (chemin moyennement balisé) nous arrivons sur Valorcine. Le village est relativement désert mais heureusement, nous attrapons la gérante de l'office de tourisme alors qu’elle ferme boutique (à 10h00 !?), elle nous annonce que tous les magasins sont fermés. hé oui on est jeudi c'est logique non ?!

 Nous repartons donc en direction de notre objectif du jour, le col de Monet ; nous espérons pouvoir y camper, même si nous n'avons guère d'espoir vue les photos que j'ai vues. Le chemin est très agréable, il longe la voie de chemin de fer. La plupart du temps il est recouvert d'un fine couche d'herbe si douce sous les pieds que l'on voudrait toujours marcher dessus. En chemin nous passons près du camping de Montets qui offre des emplacements de camping agréable mais pas de supérette. Renseignements pris, notre meilleur chance reste Argentière mais nous ne comptions pas aller jusque là bas.

L'arrivée au col des Montets est très agréable, le chemin sort des sous bois et la vue se dégage sur le massif du Mont Blanc, puis nous arrivons sur la route, bruyante et fortement fréquentée. Elle nous amène au chalet de la réserve naturelle des aiguilles rouges. Nous effectuons un court arrêt avant de quitter cet endroit venté et trop froid à notre goût. Nous descendons le long de la route et nous entrons dans le village de Trè le champ. Nous demandons la direction du camping et nous arrivons dans une maison qui accueille une clientèle du troisième âge et qui offre aussi des places de camping, de caravaning et des mobil-homes. Le camping est vide, il ferme d'ici deux  jours mais on nous donne tout de même une place. Nous nous installons et courons vers les sanitaires, quel plaisir ! Il y a l'eau chaude et des douches !!! Apres une douche décrassante et revigorifiante, nous partons en direction du supermarché d'Argentière. Là encore, il est caché, moins qu'à Courmayeur mais tout de même (en sous sol d'un bâtiment qui donne sur la grande rue visible et accessible que du parking situé derrière en contre bas) Nous effectuons un ravitaillement important. Malgré tout, nous parvenons à oublier les recharges de gaz et nous sommes obligés de faire un aller retour supplémentaire. Quand nous rentrons, c'est l'heure de manger et nous sommes vite couchés.


 

       
  Le Mont Blanc vue du Col des Posettes   Le Mont Blanc vue du Col des Posettes   Le Mont Blanc vue du Col des Posettes  
       
  Le Mont Blanc vue du Col des Posettes   Le Mont Blanc vue du Col des Posettes   Le Mont Blanc vue du Col des Posettes  
           
      Le Mont Blanc lors de l'arrivée au col des Montets      

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°15 Trè le champ - Planpraz


Ce matin, le temps est gris et il pleut même lorsque nous plions la tente. Nous profitions des sanitaires pour nous abriter avant de repartir sous nos ponchos. La pluie est plus importante alors que nous retournons vers le col des Montets, et le ponchos troué de Dimitri lui détrempe le dos ce qui a tôt fait de le glacer. Nous revoilà au chalet de la réserve naturelle des aiguilles rouges. Il est fermé, mais la météo est affichée, elle prévoit de la pluie et même de la neige en altitude.

Malgré tout, nous nous engageons dans la montée vers le chalet des Chéserys. Nous empruntons l'itinéraire facile qui évite le passage des aiguillettes. La montée raide mais bien aménagée nous permet de gagner rapidement de l'altitude. Nous croisons un chamois dans la montée et nous parvenons enfin sur le « plateau » qui doit nous mener au chalet de Cheserys. Juste avant d'y arriver, nous sommes accueillis pas un groupe de bouquetins aux cornes impressionnantes qui nous font reculer de peur d'être chargés. Puis, sur le chemin en balcon qui nous mène au chalet de Cheserys, nous croisons une multitude de groupes de chamois. A un instant, nous pouvons même en compter plusieurs dizaines à partir d'un seul point de vue. Le chemin agréable et facile nous amène rapidement au carrefour de sentier dit «  la tête aux vents ». Nous hésitons à nous rendre au refuge du lac blanc, mais le ciel bouché ne nous donne aucune vue sur le Mont Blanc ; alors, sans la motivation de pouvoir cadrer  le reflet du Mont Blanc dans le lac, le détour ne nous attire pas. Nous arrivons donc vite en vue de la station du téléphérique de la Flégère

 Nous nous arrêtons à un kilomètre de la station pour prendre notre déjeuner en paix. La vue ne se dégage toujours pas et nous repartons en direction du téléphérique. Nous pensions bivouaquer à proximité de la station, mais c'est formellement interdit. En fait pas tout à fait : il y a un long texte (un arrêté municipal) qui interdit le camping mais autorise le bivouac. Néanmoins, il est trop tôt pour s'arrêter, et il n'y a pas lieu de faire une pause car tout est fermé (gîte, hôtel, restaurant..). Nous reprenons donc notre marche en direction de Charlanon. Peu après le passage du téléphérique, il y a quelques passages aériens et les mains courantes ne sont pas (ou plus) aux endroits les plus judicieux. Apres quelques temps, nous quittons le GR pour descendre dans un vallon où trois emplacements de camping sont aménagés, il y a même une table !

L'endroit est tentant mais il est encore tôt et Dimitri préfère poursuivre jusqu'à Planpraz. L'endroit est visible d'ici et il semble y avoir de la place pour camper. Nous remontons donc en direction de l'arrivée du téléski, le chemin dans la rocaille y est sans intérêt. Arrivés au niveau de l'ancien hôtel altitude 2000, nous réalisons à quel point l'endroit est glauque. Ce vieil hôtel abandonné, les remontées mécaniques immobiles, tout cela n'inspire pas confiance.

Nous nous dirigeons vers la station intermédiaire du téléphérique Le Brévent. Là, un restaurant, bar du dernier cri est ouvert pour 5 minutes encore (fermeture à 17heures). Nous consommons les deux coca les plus chers de notre randonnée pour avoir accès à l'eau des toilettes qui en plus est non potable !!! La patronne ferme, nous partons et nous nous installons 200m plus haut au dessus de ce qui doit être un garage à dameuses.

Sur le toit qui est recouvert d'herbe, trois table en bois sont installées, ce sera parfait, mais il  y a aussi trois cheminées d'aération et un stock de bouteilles d'oxygène. Nous installons la tente le plus possible à l'écart du toit, mais les emplacements parfaitement plats sont rares et nous allons l'apprendre à nos dépends. Alors que nous pensions manger sur les tables de camping, la pluie qui s'abat ce soir, nous force à cuisiner dans l'avancée de la tente. Le temps s'est vite dégradé et entre les vagues de pluie forte nous risquons le nez dehors pour voir que nous sommes littéralement submergés par le brouillard. L'espace d'un instant, le temps s'éclaircit ce qui permet à Dimitri de prendre une photo de la vue sur le massif du Mont Blanc. Puis le brouillard revient de plus belle, nous ne voyons même plus les pylônes qui nous entourent !!! Puis la pluie reprend et elle ne s'arrête pas, le sol se gorge d'eau et bientôt c'est la tente qui se remplit d'eau. Nous ne nous sommes pas installés sur un endroit plat, notre tête est dans un trou et partout où la pression sur la bâche est forte, l'eau passe au travers. Nous changeons de sens, gonflons nos matelas de sol au maximum et nous nous emmitouflons dans nos sacs car la nuit promet d'être longue, froide et humide dans cet endroit décidément encore plus glauque par ce temps. Dimitri passe la soirée à s'inquiéter de la neige et nous tombons d'accord, si il y a de la neige demain nous ne montons pas au Brévent pas l'itinéraire normal du GR.


 

       
  Glacier du tour depuis la montée pour les chalets de Chéserys derrière le chalet de la réserve naturelle des Aiguilles Rouges.   Glacier du tour depuis la montée pour les chalets de Chéserys derrière le chalet de la réserve naturelle des Aiguilles Rouges.   Bouquetin sur le plateau avant les chalets de Chéserys.  
       
  Bouquetins sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Bouquetin sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Bouquetins sur le plateau avant les chalets de Chéserys.  
       
  Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.  
       
  Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.  
       
  Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Chamois sur le plateau avant les chalets de Chéserys.   Vue sur la mer de glace.  
           
      Vue  lors d'une éclaircie sur le mont blanc depuis notre bivouac a la station intermédaire du téléphérique du brévent.      

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°16 de Planpraz - Les Houches


Le temps est encore gris ce matin mais il n'y a pas de neige. Nous plions le camp sans conviction. La météo est vraiment injuste, elle nous prive de beau temps alors que nous sommes sur le balcon du Mont Blanc, la partie sensée être la plus belle de tout l'itinéraire, le finish en beauté, la cerise sur le gâteau. Rien de tout ça pour nous, rien que du gris bien épais. Impossible de voir le téléphérique, nous l'entendons c'est tout !

Arrivés au pied du téléski, deux itinéraires sont possibles, par le GR ou la route. La route est indiquée comme plus rapide et plus sûre, alors ce sera la route. Nous montons vite car le froid nous pique les jambes et les mains, et l'humidité ambiante nous a forcés à mettre les ponchos. Nous avalons la montée à toute vitesse et il n'est pas 10 heures lorsque nous arrivons au niveau de la table d'orientation d’où l'on ne voit rien, pas même les cabines, nous les entendons juste arriver ! Nous redescendons nous installer dans le café de la station, il y fait vraiment froid ! Nous prenons un long chocolat chaud, mais nous sommes trempés et rien n'y fait. Dimitri ne parvient pas à se réchauffer. En sortant nous passons pas les toilettes, quelle bonne idée, nous avons accès à de l'eau (non potable) mais aussi à des sèches mains qui soufflent de l'air chaud (oui ! oui !) et à des radiateurs qu’il nous suffit d'allumer pour en profiter. Nous passons 15 minutes à nous réchauffer avant de retourner dans le froid.

La montre de Dimitri indique 2°c sur son poignet alors que nous progressons vers le refuge du Bel achat. Le chemin nous parait long mais nous arrivons enfin au refuge après 45 minutes de marche. Là aussi c'est la fin, la gardienne ferme le refuge devant nous. Ce devait être notre lieu de bivouac pour la nuit mais nous avons vraiment trop d'avance. Dommage car les aires de bivouac aménagées à côté du refuge ont l'air sympa, elles sont surtout indispensables quand on pense que nous n’avons pas vu un seul point de bivouac depuis que nous avons quitté Planpraz mais il faut dire que la visibilité est limitée à 30 mêtre

 Nous nous rapprochons des ravins de Vouillouds que Dimitri redoute car ils sont en pointillés (passage dangereux) sur une de nos cartes (pas sur les autres). De plus aujourd'hui avec l'humidité ambiante, toutes les pierres sont glissantes. Malgré tout, nous marchons d'un bon pas et rapidement nous franchissons ces ravins glissants équipés de mains courantes alors qu’ils sont loin d'être plus dangereux que d'autres passages.

Les ravins étant passés, le chemin nous parait vraiment long  et il nous semble que le parc animalier de Merlet n'arrivera jamais. Enfin, nous longeons la clôture du parc, puis nous sommes sur le parking avant de replonger dans la forêt. Nous surprenons une fille en train de « faire pipi » sur le chemin alors que nous avions croisé ses copines au virage précédent, qui, complices, nous ont laisser continuer notre chemin sans la prévenir ! Cela égaie un peu notre descente qui commence sérieusement à nous user, David meurt de faim, il n'y a pas un endroit sec et agréable où s’arrêter et Dimitri veut pousser jusqu'à la gare  SNCF des Houches. La statue du Christ roi n’est pas très belle et n'offre pas d'abris sec pour manger. Nous sommes obligés d’aller jusqu'à la gare SNCF des Houches. La fin du chemin est interminable, les habitations se densifient, et finalement nous parvenons à la gare. C'est l’heure de la pause, du break, du déjeuner, des pâtes tant attendues, du plaisir.

La boucle est bouclée, enfin pas tout à fait car comme beaucoup nous avons triché de Ferret à Champex mais qu'à cela ne tienne nous le referons et nous ne tricherons plus, mais en échange nous exigeons du beau temps du col des Monets aux Houches. Pour l'instant nous repartons pour le centre des Houches dans l'après midi, mission : trouver un camping pour passer la nuit avant de prendre le train demain. Nous trouvons notre bonheur (ou presque) avec le camping qui se situe sur la route qui part en descendant au niveau du téléphérique de Bellevue. Les sanitaire sont rustiques mais nous trouvons l'astuce pour avoir de l'eau chaude ; les anglais qui ont envahi le camping, eux semblent avoir plus de mal et certains hurlent quand l'eau glacée leur arrive dessus. Notre douche dure bien 20 minutes puis nous nous installons près de notre tente pour manger dans ce camping qui ressemble quelque peu à un parking.


 

         
Avant l'arriver aux Houches Déjeuner sur le quai de la gare SNCF des Houches

 

 

 

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Fin

 

 

Etape n°17:  Les Houches - Paris


Nous y voilà : après un réveil tardif, une nouvelle douche ultra longue, des courses en ville et la préparation du pic nique, il est l'heure de partir à la gare SNCF prendre notre train qui nous ramènera à paris.



Sniff c'est fini !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


 

         
Vue sur le massif du Mont Blanc depuis le camping des houches. Vue sur le massif du Mont Blanc depuis le camping des houches.
Vue sur le massif du Mont Blanc depuis le camping des houches. Dimitri et David dans le train

 

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