Nous sommes partis de Paris Gare Montaparnasse par le TGV de 10 heures qui nous emmène à Lourdes. A peine arrivés, nous prenons le bus qui nous conduit de Lourdes à Cauterets. Nous commencerons la randonnée à deux, réalisant une première boucles sur trois jours avant de reprendre le bus pour Barèges. Ce trajet est réalisé avec une correspondance où nous retrouverons les filles pour poursuivre à quatre cette randonnée dans les Pyrénées centrales, de Barèges à Artigues de Gripp. Cette région est très bien desservie par un réseau d'autocars, par contre les points de ravitaillement sont très rares pour ne pas dire inexistants dans les régions que nous avons eu l'occasion de traverser. Les points d'eau sont multiples mais sans traitement, l'eau n'est pas potable. Les sentiers parcourus parcourus sont globalement bien balisés, surtout pour le GR10, attention aux débuts des sentiers de pays dont le balisage peut parfois être léger. A l'exception du passage du col d'Arraillé et du col de Bastannet (sous la pluie pour ce dernier), cette randonnée ne présente aucune difficulté.

 

Etape n°1 De Cauterets à la Fruitière

Etape n°2 De la Fruitière au refuge des Oulettes de Gaube

Etape n°3 Du refuge des Oulettes de Gaube au Lac de Gaube

Etape n°4 Du lac de Gaube au pont de Gaubie

Etape n°5 Du pont de Gaubie au lac de Coucyla Gran

Etape n°6 Du lac de Coucyla Gran au ruisseau de Port Bielh

Etape n°7 Du ruisseau de Port Bielh au lac du milieu des lacs de Bastan

Etape n°8 Du lac du milieu des lacs de Bastan au lac de Hourquette

Etape n°9 Du lac de Hourquette à Artigues

 

 

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Etape n°1 De Cauterets à la Fruitière

    Cette première étape débute vers 17H00 lorsque le bus nous dépose à Cauterets. Apres avoir cherché quelque peu le GR, nous trouvons enfin son départ derrière les termes. Là le chemin bien aménagé monte rapidement dans la forêt puis serpente en se maintenant à flanc de montagne jusqu'à la bifurcation de la raillère.

Nous ne descendons pas jusqu'à la route et bifurquons sur la gauche en direction de la Fruitière le long du gave de Lutour. Le paysage s'élargit et nous croisons notre premier troupeau. De nombreux site de camping dans un cadre bucolique s'offrent à nous mais la proximité de la route nous encourage à poursuivre notre chemin. Nous parvenons à la Fruitière, c'est l 'entrée dans le parc national des Pyrénées. Or il est indiqué que le bivouac n'est toléré qu'à une heure de marche de l'entrée dans le parc. Il nous faut donc hâter le pas pour atteindre cette limite avant la nuit. Nous dépassons une famille de marcheurs qui longe tranquillement le gave avant d'aller dîner à la Fruitière. Nous campons avant le Pourtau de Limouras à quelques mètres du sentier. La nuit tombe rapidement et nous avons juste le temps de planter la tente. Tout au long de la nuit, nous sommes réveillés par le passage de nombreux randonneurs assez bruyants.

 

 

En route pour la Fruitière

 

En route pour la Fruitière

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Etape n°2 De la Fruitière au refuge des Oulettes de Gaube

    Nous reprenons notre route vers 9h00 alors que de nombreux randonneurs sont toujours sur le chemin. Après quelques centaines de mètres (après le Pourtau de Limouras) nous découvrons des sites de camping bien agréables et nous regrettons de ne pas avoir poussé plus loin notre chemin de la veille. Nous longeons toujours le gave du Lutour sur sa rive droite. Le chemin devient plus raide une fois le gave franchi et nous atteignons le refuge du lac d'Estom vers 10h45 (possibilité de camper au bout du lac mais l'espace n'y est pas important). C'est l'occasion de faire une pose avec chocolat chaud et coca-cola en admirant le lac ensoleillé, mais cela ne dure qu'un temps et la brume remonte de la vallée, difficile de choisir une tenue par ce temps changeant. Avant de repartir nous demandons conseil à la gardienne du refuge pour choisir notre itinéraire. En effet nous comptions gagner le refuge de Bayssellance via le col de Labas ou des gentianes. Mais étant donné le chemin qu'elle nous décrit (escalier taillé dans la roche) nous décidons d'aller en direction du refuge des Oulettes de Gaube via le col d'Arraillé qui ne présente pas de difficultés majeures selon elle. Nous reprenons le chemin après avoir complété nos gourdes, le chemin monte rapidement au dessus du lac et la végétation nous quitte peu à peu. C'est ainsi que nous déjeunons à la bifurcation avec le chemin pour le col de Labas ou (le lac de Labas (branche de gauche)) dans un véritable pierrier. Encore une fois, nous subissons de fortes amplitudes thermiques en fonction des caprices du soleil, et étant donné l'inconfort du lieu, nous nous remettons en marche pour le col. Nous croisons un petit névé qui nous donne l'occasion de faire une photo souvenir alors que la brume nous rattrape. Le chemin se durcit, plus raide, plus étroit et moins bien balisé pour finir quelques centaines de mètres avant le col par une ascension relativement périlleuse. Le chemin est quasi inexistant, les blocs portant les marques du GR ont été chamboulés par des éboulis et nous en distinguons quelques uns une dizaine de mètres en contrebas. Le vent qui souffle ne nous inspire guère confiance et c'est avec soulagement que nous franchissons le col. Bizarrement depuis la bifurcation avec le chemin pour le col de Labas nous sommes seuls, et il en sera ainsi lors de notre descente vers le refuge des Oulettes de Gaube jusqu'à la jonction avec le GR10. La végétation reprend peu à peu ses droits alors que nous apercevons le trio des lacs d'Arraillé où nous avions pensé pouvoir bivouaquer (d'après les lignes de niveaux sur la carte) mais à l'évidence, il nous faudra rejoindre l'aire de bivouac réglementée au niveau du refuge des Oulettes de Gaube. Au refuge, nous effectuons le plein d'eau (non potable) avant de planter la tente dans la zone de bivouac spacieuse et bien aménagée au pied du Vignemale (NB: la zone de bivouac est grande, penser à explorer toute la zone qui remonte loin vers le Vignemale). Nous profitons du coucher de soleil sur le Vignemale avant d'aller nous réfugier dans la tente en raison du froid et du vente important de cette nuit.

   
Cascade avant le franchissement du gave   Lac d' Estom   Mule du refuge du lac d'Estom
   
Lac d' Estom Lac d' Estom vu du chemin pour le col d'Arraillé David sur le chemin "clairement" balisé!!!
   
Névé et col d'Arraillé en arrière plan   Névé et col d'Arraillé en arrière plan   Le col d' Arraillé
     
Lacs d'Arraillé Vue du col d'Arraillé sur les Oulettes de Gaube
   
Vue depuis le bivouac vers la vallée   Couché de soleil sur le Vignemale   Camping au pied du Vignemale

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Etape n°3 Du refuge des Oulettes de Gaube au Lac de Gaube

Nous nous réveillons alors que les derniers campeurs quittent déjà l'aire de bivouac et après un rapide petit déjeuner, nous démontons notre tente pour reprendre le chemin. La matinée est fraîche. Nous prenons la direction  du refuge et après un nouveau plein d'eau, nous descendons sur sa gauche et enjambons via une passerelle le torrent. Après une petite cascade (photo), le cours d'eau serpente en de nombreux méandres rendant le terrain marécageux. Malgré l'humidité du terrain, il est néanmoins possible de camper à proximité des ruines se situant sur la rive droite des Oulettes (alt 1980 mètres). Après ce replat, notre descente reprend dans la rocaille, la pente plus raide nous amène rapidement à la rive sud du lac de Gaube. Les multiples bras d'eau glacée des Oulettes se jettent dans le lac, rendant le terrain marécageux et moyennement propice au bivouac. Quelques centaines de mètres auparavant, nous avons eu la chance d'apercevoir  de nombreux isards qui erraient sur les flancs des Counilleres.

Il est presque midi lors de notre arrivée et les bordures du lac sont déjà investies par de nombreuses familles venues pique niquer. Nous passons l'après midi à bronzer et à guetter le départ des autres personnes pour trouver l'emplacement idéal pour établir notre campement. De temps à autre, nous nous aventurons dans l'eau glacée du lac. Deux pêcheurs ont également élu domicile sur cette rive, au pied  du pic de Meya. Ils reprendront leur activité dans la soirée, lorsque le calme sera revenu. Alors nous aurons l'occasion d'admirer le coucher de soleil depuis la rive nord à proximité d'un petit hôtel. Nous tendons de regagner rapidement la tente pour rechercher notre appareil photo mais lors de notre retour, le soleil ne nous a pas attendu et il est trop tard pour déclencher devant ce spectacle magique. Notre nuit a été agitée ; très vite, l'orage s'est mis à gronder, arrivant de tout côté sans jamais s'attarder au dessus de notre position.

   
Vue en arrière sur le Vgnemale depuis les Oulettes Dimitri et David devant la cascade de Oulettes et le vignemale en arririère plan Notre bivouac au Lac de Gaube
   
Vue depuis la rive sud du Lac de Gaube Notre lieu de bivouac vu du lac Vue de la rive ouest
     

Le déversoir du lac  (rive nord)

     

Le lac de Gaube avant le coucher du soleil

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Etape n°4 Du lac de Gaube au pont de Gaubie

Nous reprenons le chemin vers 10 heures seulement alors que nous devons être à Cauterets vers 13 heures. Un groupe de pêcheurs est déjà bien installé alors que nous nous hâtons vers le pont d'Espagne. Nous marchons d'un bon pas, la descente est raide dans la forêt. Nous descendons au rythme des grandes marches qui composent le chemin, et qui n'épargnent pas nos genoux. Arrivés au Pont d'Espagne, nous admirons un instant la cascade mais sommes aussi surpris par les importants parkings : à certaine période, le tourisme doit être très important . Nous descendons vers la Raillère via le Gr après avoir hésité à prendre la route (D920). Pour rester dans les temps indiqués (et surtout pour atteindre à temps Cauterets et le bus qui ne va pas nous y attendre), il nous faut marcher à un rythme très soutenu, nous ne profitons pas des nombreuses cascades. Les yeux rivés sur le chemin, nous faisons une rencontre assez surprenante qui va nous faire sortir l'appareil photo : un lézard jaune et noir croise notre route. La descente continue et le temps passe. Les lacets dans la forêt s'enchaînent et nous atteignons les thermes avec leur bonne odeur soufrée ... nous sommes à la Raillère. Nous hésitons quant à notre itinéraire vers Cauterets : la route  ou le sentier que nous avions emprunté dans le sens opposé au out début de notre randonnée. Nous pressons le pas, passons les lacets à flanc de montagne avant d'arriver aux thermes de Cauterets et de rejoindre le bus.

Nous prenons le bus à Cauterets en direction de Barèges. En chemin nous retrouvons les filles et notre groupe de 4 arrive sur la place du village de Barèges vers 15H30. Nous recherchons une nouvelle fois le début du GR. Une fois celui ci trouvé, nous nous élevons au dessus de la D918 pour la rejoindre 45 min après. Le temps tourne à la pluie et nous cherchons un restaurant pour nous réchauffer. Ils sont tous fermés sauf celui du pont de Gaubie.  Nous espérions pouvoir camper entre les cabanes de Touganous et le pont de Gaubie mais c'est impossible. Arrivés au restaurant du pont de Gaubie, nous demandons s'ils peuvent nous indiquer un endroit où établir notre bivouac car l'heure tourne. Finalement nous nous établissons juste au dessus du restaurant à proximité d'un centre de loisir inoccupé; Seules des chèvres nous tiendrons compagnie toute la soirée.

   
  Vue du Pont d'Espagne  
 
Lézard dans la descente pour la Raillère   Les filles au dessus de Barèges

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Etape n°5 Du pont de Gaubie au lac de Coucyla Gran

Nous sommes réveiller en sursaut par le ballet des hélicoptères qui remonte la vallée vers le lac Dets Coubous et qui de temps a autres viennent se poser a quelques mètres de la tente. Nous devons probablement camper sur leur aire d'atterrissage habituelle! Pourtant les propriétaires du restaurant ne nous en avaient pas parlé. Nous quittons rapidement le site en entamons notre ascension sur un chemin sans grand intérêt. Enfin nous atteignons la bifurcation entre le GR10 et le chemin qui mène au lac Dets Coubou. Après une petite pose (photo) le GR10 nous emmène sur un chemin beaucoup plus agréable ou nous prenons plaisir a marcher. Nous nous arrêtons  au bord du ruisseau Aygues Cluses pour prendre notre déjeuner et profiter du soleil. En début d'après midi nous poursuivons notre route pour nous arrêter à la cabanes d'Ayes Cluses. Nous nous installons au bord du lac de Coucyla Gran ou un autre randonneur nous a déjà devancer, il établira sa tente sur la rive Nord-est du lac. Nous profitons du ruisseau pour faire un brin de toilette avant de lancer le feu. L'exploration de la cabane d' Aygues Cluses nous permet de découvrir un intérieur étriqué, sale et dégrader. Avant de nous coucher nous recherchons le début du chemin vers le col de barèges que nous comptons prendre demain, il est difficile a trouver, seulement baliser par quelque empilement de pierres.

       
    Bifurcation entre GR10 et Lac Dets Coubou    
   
Bifurcation entre GR10 et Lac Dets Coubou   Pause déjeuner au soleil sur les rives du ruisseau d' Aygues Cluses   Passage a gué sur le ruisseau d' Aygues Cluses
   
Passage a gué sur le ruisseau d' Aygues Cluses   Lac Coucyla Gran et col de Barège en arrière plan   Le groupe avant le bivouac

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Etape n°6 Du lac de Coucyla Gran au ruisseau de Port Bielh

Nous montons vers le col de Barèges en cherchant quelque peu notre chemin. La trace se précise à mesure que nous gagnons de l'altitude et après le dernier sapin, nous sommes sûr d'être sur le bon chemin. A ce niveau, nous croisons une randonneuse qui s'est égarée et qui recherche désespérément le GR10. Nous atteignons facilement le col, le vent souffle et il fait froid, nous ne nous attardons donc pas et poursuivons vers le lac de Gourguet. Le temps se rafraîchit et nous déjeunons cachés sous nos ponchos au bord du lac. Après une petite sieste sous les ponchos, nous discutons du choix de notre lieu de bivouac. Allons nous pousser jusqu'au lac de de Gourgue de Port Bielh (2100m) ou rester ici? Le courage l'emporte et une demi heure plus tard nous sommes au lac de Gourgue de Port Bielh, nous décidons de poursuivre encore notre chemin. Nous entrons dans la Sapinière de Bastanet qui nous présente un paysage quelque peu lugubre, il y a de nombreux sapins morts qui ne semblent attendre que la foudre du ciel menaçant pour s'abattre sur nous. Nous recherchons donc un lieu de bivouac à distance des sapins; et ce ne sera pas chose facile. Mais finalement nous bivouaquons à proximité du ruisseau de Port Bielh à mi-distance entre le Gourgue de ort Bielh et le lac de l'Oule. L'orage tant redouté ne viendra pas mais nous sommes pris dans la brume ce qui n'arrange en rien l'atmosphère du lieu.

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Etape n°7 Du ruisseau de Port Bielh au lac du milieu des lacs de Bastan

Nous quittons notre campement sous un temps couvert mais sans brume, le chemin est tout d'abord très accidenté, puis nous descendons tranquillement dans la forêt. La brume nous rejoint ensuite très vite et nous évoluons alors dans une atmosphère humide. Nous atteignons le lac de l'Oule et y rencontrons un groupe de randonneurs basques occupés à chercher des champignons, nous poursuivons notre chemin sans nous arrêter à cause du temps qui nous empêche de profiter du paysage, nous ne pouvons pas voir le dixième du lac. Nous regagnons rapidement de l'altitude et nous sommes heureux de nous arrêter pour déjeuner près de la cabane de Bastan, dans le froid humide. Un troupeau de vaches accompagnées de leur veau nous surplombent. La pause est courte et nous retrouvons le sentier en direction des lacs de Bastan. Finalement nous passons devant le lac inférieur et poussons jusqu'au lac du Milieu. La brume est toujours présente par intermittence, nous cherchons l'endroit idéal pour établir notre bivouac sur les rives du lac. Enfin nous nous posons et avant d'aller prendre un chocolat chaud au refuge, certain se risque à se baigner dans le lac. Dans la soirée, la pluie se met à tomber et nous devons prendre notre repas à l'intérieur de la tente. Les conditions climatiques ne nous sont guère favorables depuis deux jours. Nous avons hâte de retrouver le soleil.

   
Vue sur le lac de l'Oule depuis la cabane de Bastan   Le Lac de Bastan Inférieur   Le Lac de Bastan Inférieur
   
Anne Sophie devant le Lac Inférieur   Eléonore devant le Lac Inférieur   Dimitri dans le Lac du Milieu
   
Le porc du refuge de Bastan   L'âne du refuge de Bastan   Le Lac de Bastan (Lac du Millieu)
   
Repas sous la tente   Le Lac de Bastan (Lac du Millieu) et refuge de Bastan. Col de Bastannet en arrière plan   Le Lac de Bastan (Lac du Millieu) et refuge de Bastan. Col de Bastannet en arrière plan

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Etape n°8 Du lac du milieu des lacs de Bastan au lac de Hourquette

 

Après un rapide petit déjeuner, nous démontons la tente et passons devant le refuge afin d'y remplir une nouvelle fois nos gourdes d'eau. Là, nous rencontrons un groupe d'une trentaine de randonneurs hollandais qui y fait une pause. Nous reprenons le chemin avant eux mais ils ne tarderont pas à nous emboîter le pas, nous marcherons ensemble jusqu'au lac de Hourquette. Nous atteignons rapidement le lac supérieur des lacs de Bastan. C'est l'occasion de faire une photo de l'ensemble du groupe, mais aussi de profiter des derniers rayons de soleil de cette matinée. L'ascension du col de Bastannet débute tranquillement, puis s'accentue dans les deux cents derniers mètres. La pluie qui tombe à cet instant rend la roche glissante et nous arrivons soulagés au sommet du col. Malheureusement, le brouillard et la pluie qui persiste, ne nous permet pas de profiter du panorama et nous oblige à sortir les ponchos. Nous n'apercevons même pas le lac de Hourquette. Lassé de ce temps couvert, nous reprenons le chemin. La visibilité est nulle, l'air glacial et très humide, nous décidons de planter la tente près du lac de Hourquette alors qu'il n'est même pas 15 heures. Dans la soirée, nous effectuons quelques sorties au moment des rares et très courtes éclaircies.

       
    Dimitri, David, Anne Sophie et Eléonore devant le lac supérieur de Bastan    
     
Eléonore devant le lac supérieur de Bastan       Grenouille dans nos mains gelées au lac de Hourquette

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Etape n°9 Du lac de Hourquette à Artigues

La brume est toujours présente dès le début de matinée, nous entreprenons notre marche jusqu'au refuge de Campana sans même apercevoir le lac d'Arrédoun ou le lac de Campana. Arrivés tôt au refuge, nous nous accordons une petite pause autour d'un chocolat chaud, il fait 8°C à l'extérieur et la cheminée du refuge est bien agréable. Nous repartons pour avancer le plus possible étant donné le temps désagréable et les mauvaises prédictions météorologiques que l'on nous a annoncées au refuge. Nous marchons jusqu'au éservoir des Laquets sans apercevoir le lac de Gréziolles. Une fois arrivés au bâtiment EDF, nous sommes passés sous les nuages et avons enfin une vue sur le chemin qui va nous mener à Artigues. Nous descendons alors dans les paturages et pouvons apercevoir de nombreux vautours ainsi qu'un troupeau de vaches broutant à flanc de montagne. Plus loin, nous croisons un troupeau de moutons et retrouvons bientôt des sapins avant d'entrer dans Artigues de Gripp. C'est là que nous prendrons le bus pour Bagnères de Bigorre, non sans avoir chercher l'arrêt de bus qui se situe à la jonction entre la route principale du village (celle qui va au camping) et la D918.

 

 

Le refue de Campana dans la brume

 

Eléonore et David sous le barrage du lac de Gréziolles

 

 

Vue vers Artigues de Gripp

 

Les vaches

 

Le chemin vers Artigues de Gripp

 

 

Le chemin vers Artigues de Gripp

 

Cadavre de mouton

 

Entrée dans Artigues

 

 

 

 

 

 

Cascade du Garet